Collage figuratif

Adriana Langtry

Fenêtres pleines de lumière, miroirs,
bouts de papiers écrits
chiediamoci perché...la soledad”,
images entières ou partiales
de femmes réels, d’hommes imaginaires.
Des regards éloignés, des poings de pierre,
des mains ouvertes comme des ailes,
morceaux de lettres“...esta carta serà...”,
partitions musicales “adagio più...pedale”.
Papillons, chats, quelque chien,
quelque tortue, des abeilles,
des lectrices avec leurs livres,
l’oiseau rare apprivoisé.
Labyrinthes comblés de bibliothèques
asemic words, poesía vertical
des plans de villes, horloges brisés
autant de pas perdus que des lézards.
Des gamines curieuses...épouvantées!
Des grilles, un tas de formes figés
des fleurs, des pieds,
des visages inconnus,
l’image rituelle du temps  qui passe.
Fragments de rêves, de sols, de ciels,
self-portrait inachevé
du vide autour d’une silhouette noire
des corps nus, le rouge qui coule.